Lorsqu'il y a sécheresse et l'inquiétude gagne les coeurs des gens depuis des milliers d'années les populations berbères utilisent méthode pour espérer la pluie. Le rituel utilisé est Anzar qu'on peut se traduire par Dieu de la pluie ou la voie par laquelle on implore Dieu de nous donner la pluie. Le village Ait Said Mizrana Tigzirt est connu pour ces tradition jalousement conservée. On l'appelle exactement Tislit B w Anzar ou la mariée de Anzar. On habit une louche tel une mariée, on le porte haut, on fait le tour du village, des maisons. On chante, on lance des pluie de youyou. Devant chaque maison où l'on s’arrête  on donne en contre partie l'offrande tout en implorant Dieu de donner la pluie.

On chante une chanson sépcialement pour ce rtituel qui s'appelle:
Anzar Anzar ats sew naama b w adrar, atesernu t in u zaghart
Anzar la pluie arrosera le blé des montagne et celle des plaines.
A Mayache ou Ait Said, en plus de ce rituel, les femme se rendent au lieu dit Tabburt Mhend U Hend pour un recueillement et une communion. Se partager de la nouriture, allumer des bouger et lancer des prières et des chants.
Moins d'une semaine après les hommes organise Nwel. C'est une tradition festive où chaque famille fera sortir et déposer un plat de couscous et de lait caillé ou du petit lait associé souvent à des fèves. Il ya  souvent la présence entre 500 à 1000 personnes. Lorsque tout le monde s'est regroupé on commence à servir. De sorte que chacun goute au plat d'une autre famille. Les étrangers au village sont également les bienvenus.

Auparavant on nous raconte bien avant le retour des pélerins à la maison, la pluie commencera à tomber.
Le lendemain on organise lewziaa ou Timcret. C'est un sacrifice de veaux, généralement entre trois à cinq pour un village de plus de 3000 habitants.

La viande est répartis proportionnellement en en parts (tayuga) égales. Souvent les plus démunis sont sont prit en charge dans les caisse du village pour le payement de leurs parts de viande.
C'est cet ensemble de rituels qui se transmis de génération en génération depuis la nuit du temps. Parfois les habitants des villages limitrophe sollicitent les habitants de ce village pour organiser ces actions et faire face au cauchemar de la sécheresse.

Dans le village l'on compte les dernières femmes gardienne de la tradition, parmis elle Tassa b w akli (Ghanemi), Thoma (Adjmout) etc..

Bien que  le monde  a beaucoup évolué, les traditions sont là. Anzar est une identité, un repère qui exprime une civilsation quyi remonte à des milliers d'années.

Mourad HAMMAMI

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